La troisième édition du Festival de Kelaâ Sraghna a eu lieu, du 16 au 19 octobre, sous le signe «Tbourida, composante de notre patrimoine culturel et de notre capital immatériel».
Un large et riche éventail d’activités a composé le cru de cette manifestation initiée par le conseil municipal de Kelaâ Sraghna en collaboration avec l’Association du Festival de Kelaâ. Le programme aussi intense que varié concocté par les organisateurs a su mélanger judicieusement activités culturelles, économiques, ludiques, sportives, éducatives et artistiques afin de marquer l’événement et de toucher les visiteurs de tous âges.
Destinée à contribuer au rayonnement culturel de la ville et à faire connaître les différentes potentialités de la province, cette édition a fait la part belle à l’art ancestral de la Tbourida (fantasia) à travers des shows et des prestations à couper le souffle exécutés avec brio, adresse et maestria par des troupes de cavaliers aguerries, dont une équipe féminine et une autre des provinces du Sud du Royaume.
Au menu figuraient également des hommages à d'anciens cavaliers dans l’art de la Tbourida, une exposition d’arts équestres traditionnels et un concours de dessin libre sur le thème de la Tbourida.
S’agissant du volet artistique et culturel, le public n’avait que l’embarras du choix parmi la palette d’activités proposées, dont deux grandes soirées musicales animées par de grands noms de la chanson marocaine, une soirée de Madih et Samaâ et des représentations quotidiennes du folklore tant local que national. Le public a également été convié à découvrir le festival à travers un parcours d’événements de tous genres comportant, entre autres, une exposition des produits de l’artisanat et du terroir, un concours de chasse, un concours de tir, un match de football féminin, une course cycliste, un tournoi régional de taekwondo et un autre de pétanque, des jeux de kermesse pour enfants et une cérémonie de dédicace d’un ouvrage.
Désormais plateforme incontournable au niveau régional, ce festival a permis au public venu en masse d’applaudir chaudement les shows et les exploits des cavaliers, de s’enflammer aux sons de la musique populaire et d’apprécier à leur juste valeur la richesse et la diversité de l’artisanat et des produits du terroir locaux.
Mokhtar Grioute, Le Matin (http://www.lematin.ma/journal/2014/kelaa-sraghna_l-art-ancestral-de-la-tbourida-a-l-honneur/210766.html)