Sur la route nationale 1 à 100 km au nord de Laâyoune, on est tout à coup surpris par l’apparition, entre les dunes de sable, de Tarfaya.
Ces dunes qui avaient inspiré, jadis, le pilote et écrivain français Antoine de Saint Exupéry. Devenue une province, dernièrement, les autorités font tout pour que Tarfaya, jusque-là laissée aux oubliettes, rattrapent son retard et connaisse l’essor à l’instar des autres provinces sahariennes.
C’est dans ce cadre que le gouverneur de cette province a présidé la session de la Commission provinciale de l’INDH, la deuxième depuis son accession au rang de province. Auparavant, le sort de celle-ci se décidait à Laâyoune. C’est ce que n’ont pas manqué de rappeler quelques-uns des participants à la session, en parlant de certains projets qui connaissent des difficultés et qui sont, précisent-ils, un héritage du passé.
L’ordre du jour qui a été débattu pendant plus de trois heures par les participants qui comptaient les responsables locaux, les élus et les représentants de la société civile, comportait les points suivants :
- Etude et approbation des projets dans le cadre de la lutte contre la pauvreté ;
Etude et approbation des plans provinciaux de formation et de communication ;
- Etude et modalités d’approvisionnement des nomades en eau potable et en énergie solaire.
Le responsable du service social a souligné que depuis le lancement de l’INDH, 56 projets ont été réalisés dans ce cadre, dont 36 en 2011.
Au cours de son intervention, le gouverneur a cité certains projets réalisés ou en cours de réalisation, notamment les plantations de mangrove prévues pour couvrir 300 ha, dont 60 sont déjà plantés avec succès.
Un autre programme se penchera sur le développement des sebkhas, tout en préservant l’environnement, et en veillant à ce que l’exploitation de ces sebkhas se déroule dans des conditions scientifiques.
Najim Abhaye a souligné l’importance du développement du secteur agricole dans la commune rurale de Daoura où les autorités projettent d’aménager le grenier si ce n’est de toute la région, du moins de la province.
Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’abandon scolaire, un projet de construction de maisons de l’étudiant et de l’étudiante a été adopté.
Pour le développement du secteur du tourisme, les participants ont approuvé le projet de restauration de la maison «Casamar», la source Ain Tissegrade afin de les rattacher au musée Antoine de Saint-Exupéry.
Enfin, on a adopté des projets concernant le financement de certaines associations dont la contribution au développement social a fait ses preuves.
Libération (http://www.libe.ma/Projets-de-developpement-a-Tarfaya-Reunion-de-la-Commission-provinciale-de-l-INDH_a25568.html)