Les Journées portes ouvertes des haras nationaux, qui s'inscrivent dans la mise en application de la nouvelle stratégie nationale pour la filière équine marocaine à l'horizon 2022, visent à redonner au cheval sa place dans le Royaume, en faisant de la filière un véritable levier de développement économique et social.

Dans ce cadre, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, a souligné l'importance de l'organisation d'une telle manifestation, entrant dans la stratégie nationale de la filière équine arrêtée par son département en octobre 2011 et déclarée à l'occasion de la tenue de la quatrième Foire internationale qui se tient annuellement dans la ville d'El Jadida sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Déjà, a-t-il poursuivi, des portes ouvertes similaires se sont tenues dans les autres haras nationaux du Royaume (Meknès, Bouznika, Oujda et Marrakech). Par une telle manifestation, nous visons, d'une manière générale, à promouvoir l'élevage équin et à améliorer la génétique des races chevalines du Maroc. Cette démarche se décline sur le terrain à travers quatre axes fondamentaux qui sont l'encouragement de l'élevage pour l'amélioration des races des chevaux présents au Maroc, grâce notamment à une communication à la fois constante et permanente des nouvelles techniques modernes aux propriétaires, aux éleveurs et à tous les partenaires dans ce domaine, à la réalisation de nouvelles infrastructures et à l'aménagement de celles déjà existantes, et à un appui financier aux associations des propriétaires et des éleveurs de chevaux par le biais d'allocations et de primes aux naisseurs. De son côté, Omar Skalli, le directeur général de la SOREC, a dressé un tableau sur les activités de la société durant l'exercice 2012 comme il a fait un compte rendu des autres journées qu'avaient vécues les autres haras nationaux. Il a expliqué, par la suite, ses principales missions consistant à encadrer l'élevage et à améliorer les races chevalines nationales, à développer les courses hippiques et à gérer les jeux hippiques au Maroc.

De son côté, Dr Oussidhoum Mohammed, directeur du Haras national d'El Jadida, a présenté un large exposé où il a relaté toutes les activités de son service à travers les quatre provinces dépendant de sa juridiction. Il a aussi noté que l'élevage équin revêtait une importance cruciale dans la région, étant donné son rôle socio-économique et sa portée culturelle.

Signalons que lors de cette 2e édition, organisée dans le cadre du lancement officiel de la saison de monte 2013, des professeurs de l'IAV (Institut agronomique et vétérinaire Hassan II) et des experts de la santé animale sont intervenus pour apporter aux éleveurs et à leurs partenaires des informations sur les nouvelles technologies de l'élevage équin.

Fort d’un cheptel de 300 étalons, le réseau de la SOREC couvre l’ensemble du territoire marocain grâce à 5 haras, 54 stations de monte et centres de promotion de l’élevage équin, ainsi qu’un Centre national d’insémination artificielle à Bouznika. Les haras, eux, sont chargés de la vulgarisation des techniques modernes d’élevage, de la gestion des services aux éleveurs et du soutien à leurs associations.

Sur le terrain, ils assurent l’approbation des étalons privés ainsi que la mise à disposition des étalons nationaux pour la monte publique.