Connectez-vous via votre réseau social préféré en cliquant sur l'un des boutons ci-dessous.
 

Se connecter avec Facebook

Se connecter avec Google

Connectez-vous grâce à votre adresse mail et votre mot de passe.
Connectez-vous via votre réseau social préféré en cliquant sur l'un des boutons ci-dessous.
 

Se connecter avec Facebook

Se connecter avec Google

Vous n'êtes pas inscrit ? Inscrivez-vous

Actualités à Sidi Moumen

Pour la réinsertion des enfants en situation précaire

Lundi 28 mai 2012

L'heure était à la fête, ce samedi, au Centre Shems'y Sidi Moumen relevant de l'Association marocaine d'aide aux enfants en situation précaire (AMESIP), sis au Complexe Oum Kaltoum à Sidi Moumen. Une dizaine d'enfants célébraient leur anniversaire sur fond de musique et d'animations diverses, avec clown et magicien au programme. «Au Centre Shems'y, nous nous occupons des enfants qui trainent dans les rues ou vivant dans une situation de précarité et de pauvreté et dont les parents sont séparés. Notre travail est de récupérer ces derniers, de leur assurer une remise à niveau scolaire et de les remettre dans les écoles étatiques», indique Malika Sahimi, directrice du Centre Shems'y Sidi Moumen. Aujourd'hui, quelque 170 enfants, âgés de 4 à 18 ans, sont pris en charge par ce centre. Une partie d'entre eux est en préscolaire (4/5ans) tandis que les autres suivent des cours d'éducation non formelle. Certains enfants ayant déjà réintégré les écoles étatiques reviennent chaque samedi, jour de fête au niveau du centre, pour contribuer à l'animation. «Ces derniers se considèrent comme chez eux, d'où cette relation qui s'inscrit dans la continuité», assure Malika Sahimi. En ce sens, le centre organise une fête hebdomadaire chaque samedi. De même, les responsables du centre célèbrent, le dernier samedi de chaque mois, l'anniversaire collectif de tous les enfants nés le mois écoulé. Pour certains enfants ne pouvant pas réintégrer une scolarité normale, ces derniers sont de facto placés dans des centres de formation et d'apprentissage de certains métiers. «C'est le cas de plusieurs enfants qui n'ont pas pu suivre le cursus scolaire dans les écoles étatiques. Même au niveau de notre centre, ils avaient beaucoup de difficulté à suivre les cours dispensés», souligne Malika Sahimi. En somme, ce sont des enfants qui sont en rupture de scolarité. Du coup, pour garantir un avenir à cette catégorie d'enfants, le Centre Chems'y a opté pour un nouveau système. En effet, ces enfants suivent, durant les matinées, des cours de base indispensables pour les aider à faire face à la vie active. On leur apprend à lire et à écrire et à faire des calculs. Quant aux après-midi, ils sont dédiés à la formation professionnelle. Les enfants apprennent des métiers au niveau du Complexe Oum Kaltoum même. «Ces enfants n'ont pas le niveau requis de la 6e année scolaire pour suivre une formation professionnelle, et donc ne peuvent dépendre de l'OFPPT (Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail) ou de l'Entraide nationale. Pour cette raison, nous avons créé des centres de formation au sein du complexe. Actuellement, deux types de formation y sont dispensés, la première en électricité et la seconde en bijouterie, en plus de l'école du cirque créée par notre association», précise Malika Sahimi. Depuis l'année 2007, date de création du centre, plus de 300 enfants sont passés par là. Même pour les enfants déjà réintégrés, l'on considère au niveau du centre que la tâche n'est pas pour autant terminée, puisque ces enfants bénéficient d'un suivi permanent de la part de l'association.




Naissance de l’AMESIP



Durant la période qui a précédé l’an 1996, les membres fondateurs de l’AMESIP avaient constaté le nombre toujours plus élevé d’enfants sillonnant les rues de Rabat, au moment où leurs semblables étaient en classe, se livrant à la sauvette à de multiples activités parallèles. Beaucoup d’entre eux avaient commencé à s’adonner à différentes formes de toxicomanie : inhalation de produits hallucinogènes, consommation de psychotropes, etc. La plupart d’entre eux manquent d’hygiène et sont souvent malades. Une enquête pour déterminer leur appartenance géographique a été diligentée. Tous avaient quitté prématurément l’école ou ne l’avaient jamais fréquentée. Dès la fondation de l’AMESIP, une enquête a été menée dont les résultats ont indiqué la marche à suivre pour agir avec efficacité contre le phénomène des enfants en situation précaire.

Source :

Abdelhakim Hamdane, Le Matin (http://www.lematin.ma/journal/Solidarite_Pour-la-reinsertion-des-enfants--en-situation-precaire/167129.html)

Abdelhakim Hamdane, Le Matin
Le Matin (anciennement nommé Le Matin du Sahara et du Maghreb) est un quotidien marocain publié en français, présentant des actualités nationales et internationales ainsi que des informations pratiques. C'est le journal officieux du palais royal marocain.

Articles similaires/liés