Connectez-vous via votre réseau social préféré en cliquant sur l'un des boutons ci-dessous.
 

Se connecter avec Facebook

Se connecter avec Google

Connectez-vous grâce à votre adresse mail et votre mot de passe.
Connectez-vous via votre réseau social préféré en cliquant sur l'un des boutons ci-dessous.
 

Se connecter avec Facebook

Se connecter avec Google

Vous n'êtes pas inscrit ? Inscrivez-vous

Actualités à Salé

Douze ans de lutte contre la toxicomanie

Lundi 28 mai 2012

Douze ans de lutte contre la toxicomanie

Ouvert en 2000, le centre national spécialisé dans le traitement, la prévention et la recherche en addictions (CNTPRA) offre depuis cette date une véritable bouée de sauvetage aux toxicomanes. Édifié au sein même de l'hôpital Arrazi de Salé, cet établissement se veut un espace de rééducation et de traitement des cas de toxicomanie. Grâce à une équipe médicale professionnelle ayant bénéficié d'une formation pointue, le centre apporte une assistance médicale et psychologique aux malades déterminés à en finir avec leurs problèmes d'addiction. Avec une capacité d'accueil de 22 lits, dont 16 réservés aux hommes et 6 aux femmes, le centre reçoit des patients âgés de 17 à 65 ans. Ces derniers souffrent de différentes sortes de toxicomanie liées notamment à l'alcool et à la drogue (cocaïne, héroïne, hachich, psychotropes et autres).

Le centre traite aussi d'autres formes d'accoutumance, comme celles liées aux jeux vidéo et au shopping. Selon un cadre médical du CNTPRA, ce sont les malades «accros» à l'alcool qui viennent en tête des cas traités, suivis de ceux présentant une dépendance à la drogue. Généralement, il s'agit de jeunes âgés de 17 à 35 ans. La plupart sont d'ailleurs des étudiants ou encore des sans emploi. Ils ont presque tous un trait commun : ils sont célibataires. Étant donné que cette structure est la seule existante au Maroc, l'admission au centre se fait après étude de dossier. C'est la famille du malade ou encore son médecin de famille ou son psychiatre qui établit le premier contact avec l'équipe. Cette dernière évalue ensuite la nécessité d'hospitaliser le malade ou de lui administrer des soins ambulatoires. Ce sont en général les cas les plus difficiles qui sont admis pour hospitalisation. Cette dernière peut durer d'un à trois mois selon la nature et le degré d'addiction du malade, mais aussi selon sa volonté de s'en sortir et de quitter l'addiction. Considérée comme une maladie chronique, la toxicomanie n'est pas facile à guérir. Nombreux sont d'ailleurs les malades qui rechutent après une longue période de traitement. Mais ce constat ne désespère pas pour autant l'équipe médicale qui considère ce comportement comme une réaction normale, surtout si le malade traine derrière lui de longues années d'addiction. Le séjour au centre se déroule en deux temps. Le malade passe d'abord par une période de sevrage qui peut aller de 7 à 10 jours.  Ensuite, il entame une période de convalescence appelée également période de postcure. Ce temps est réservé à la préparation du malade pour réintégrer son environnement et affronter toutes les tentations. «Il faut reconnaître la difficulté des deux étapes. Le malade doit faire preuve d'une grande volonté et d'un engagement sans faille s'il veut réussir sa thérapie. L'équipe est sensible à la souffrance des malades durant leurs séjours à l'hôpital et les accompagne de très près tout au long de leur présence ici. Mais nous nous montrons très sévères à l'égard des malades qu'on surprend en train de consommer des substances interdites durant le séjour. Ces derniers risquent l'expulsion du centre», annonce le docteur Fatima Omari, psychiatre spécialisée dans le traitement de la toxicomanie. Mais, heureusement, l'expulsion ne signifie pas la rupture du traitement, car le malade peut continuer son traitement à partir de chez lui. Il pourra en effet être suivi par l'équipe tout en séjournant avec sa famille. Ces cas sont d'ailleurs légion. En effet, les adolescents ont du mal à se soumettre aux règles et rechutent rapidement. Ne mesurant pas l'impact de l'addiction sur leurs vies, ils sont plus enclins à récidiver que les patients d'un certain âge qui affichent plus de volonté à suivre le traitement. Les femmes soignées dans cet établissement ne dérogent pas à cette règle.

Il s'agit de six cas en tout et pour tout. Mais les demandes d'admission se font de plus en plus importantes ces dernières années.

Qu'il s'agisse de femmes, d'hommes ou d'adolescents, plus qu'un centre de traitement, le CNTPRA représente une lueur d'espoir pour les patients et leurs familles et leur offre

l'opportunité de retrouver une vie normale après une longue traversée de désert...




Une technologie de pointe



Créé en avril 2000, le Centre national du traitement, de la prévention et de la recherche en addictions comprend plusieurs espaces aménagés spécialement pour accompagner le malade et le soutenir pour qu’il supporte mieux son traitement.

Cet établissement comprend donc une salle de sport, une salle de jeux et de musique, une bibliothèque ainsi que deux salles de détente, un espace de traitement thérapeutique et des séances de groupes, en plus d’autres salles d’examen et de traitement. Le centre dispose pour le traitement des malades des dernières technologies de pointe dans le domaine et répond aux normes internationales.



Repères



-* Doté de 22 lits, le centre accueille des malades âgés de 17 à 65 ans qui souffrent de différentes sortes d’addiction.

-* Séjour

-* Le séjour au centre se déroule en deux temps. Le malade passe d’abord par une période de sevrage qui peut aller de 7 à 10 jours. Ensuite, il entame une période de convalescence appelée également période de postcure.



Source :

Yousra Amrani, Le Matin (http://www.lematin.ma/journal/Centre-national-de-traitement-et-de-prevention-des-addictions_DouzeAans-de-lutte-contre-la-toxicomanie/167136.html)

Yousra Amrani, Le Matin
Le Matin (anciennement nommé Le Matin du Sahara et du Maghreb) est un quotidien marocain publié en français, présentant des actualités nationales et internationales ainsi que des informations pratiques. C'est le journal officieux du palais royal marocain.

Articles similaires/liés