Connectez-vous via votre réseau social préféré en cliquant sur l'un des boutons ci-dessous.
 

Se connecter avec Facebook

Se connecter avec Google

Connectez-vous grâce à votre adresse mail et votre mot de passe.
Connectez-vous via votre réseau social préféré en cliquant sur l'un des boutons ci-dessous.
 

Se connecter avec Facebook

Se connecter avec Google

Vous n'êtes pas inscrit ? Inscrivez-vous

Actualités à Essaouira

Maâlems et musiciens du monde sur scène à Essaouira

Samedi 27 avril 2013

Maâlems et musiciens du monde sur scène à Essaouira

Une avalanche de percussions et de rythmes endiablés s’abattra très prochainement sur la ville d’Essaouira, a lancé Neila Tazi, lors d’une rencontre tenue jeudi à Casablanca au cours de laquelle ont été présentées les grandes lignes de la 16ème édition du très attendu Festival gnaoua et musiques du monde.

«L’équipe du Festival s’est prêtée à des exercices très difficiles mais audacieux et créatifs», a rassuré la directrice et productrice de l’événement au sujet du programme de cette édition qui se déroulera du 20 au 23 juin prochain. Avant d’ajouter en toute confiance: «Le Festival gnaoua et musiques du monde continue d'être un moment très attendu par des milliers de mélomanes et de passionnés de ce rendez-vous chargé de fraîcheur et d'optimisme».

C’est ainsi que pour cette 16ème édition, l’équipe du festival a concocté un programme digne de sa renommée internationale.

Quatre jours durant, les sites du festival dont la Place Moulay Hassan, la scène Méditel, Dar Souiri, Bab El Marsa, vibreront aux rythmes et sonorités inédits des maâlems et des musiciens qui rivaliseront de virtuosité et de générosité. Point de rencontre et d’échange, les fusions dont seul le festival a la recette réuniront le maâlem Saïd Kouyou, Annadi Al Bahri et Houwara, maâlem Mahmoud Guinea et Omar Sosa, maâlem Abdelkader Amlil et Rachid Zeroual. Mais aussi maâlem Abdelkebir Merchane et Eska ainsi que maâlem Aziz Baqbou et Majda El Yahyaoui.

Le festival propose, outre les concerts intimistes prévus à Dar Souiri, Borj Bab Marrakech et à la nouvelle scène Bab El Marsa, viendront aussi égayer le public des artistes marocains de divers styles musicaux à l’instar d’Amayno, Madja El Yahyaoui, Haoussa, Issaoua de Fès, Mohamed Baaiya, Mazagan et Oum.

Des artistes internationaux, on cite notamment Richard Bona (Cameroun), Will Calhoun (USA), Omar Sosa (Cuba), Eska (Zimbabwe/Royaume-Uni) et Mokoomba (Afrique de l’Ouest). Ainsi que Nneka (Allemagne/Nigeria) et Youssou NDour (Sénégal), qui fera le plaisir de jouer pour le festival, sans oublier la troupe émiratie Annadi Al Bahri annoncée à l’ouverture du festival.

S’agissant de la gratuité des spectacles, les organisateurs ont rappelé que le festival a été conçu sur la gratuité. Et que, fort du soutien des partenaires notamment privés qui ont compris l’intérêt de cette manifestation pour les artistes, la ville et le Maroc, les spectacles resteront accessibles pour tous. Toutefois, «nous avons introduit de petits espaces qui sont payants parce qu’il y a aussi un public disposé à payer», a expliqué N. Tazi.

Mais le Festival gnaoua n’est pas que divertissement. Pour la deuxième année consécutive, le Forum du Festival gnaoua accueillera des intellectuels, penseurs, universitaires et acteurs associatifs en vue de débattre de thématiques d’actualité. « Société en mouvement, jeunesse du monde » est le thème de ce rendez-vous, organisé en partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).

« Le thème de la jeunesse nous a semblé naturel dans un pays comme le Maroc où 70% de la population a moins de 30 ans. C’est dire l’importance démographique de la jeunesse. Une jeunesse qui a montré ses aspirations à la liberté, à la démocratie…», a souligné Driss El Yazami, président du CNDH. Ce dernier a précisé que de jeunes acteurs viendront témoigner de leurs expériences lors de ce rendez-vous. Et que «cette année l’idée est d’essayer de prolonger le forum par une publication».

A la question de savoir si le festival a engrangé des bénéfices, Neila Tazi a répondu en ces termes: «Il est impensable que ce festival puisse dégager des bénéfices pour la simple raison que nous avons des difficultés à boucler notre budget : on est en quête permanente de moyens financiers», soulignant que le budget du festival, qui s’élevait à ses débuts à 600.000DH, oscille aujourd’hui autour de 12 millions.

Il est à souligner que cette édition rendra hommage à trois grandes figures gnaouies: Abderrahmane Paco, Regragui et maâlem Abdellah.

Source :

Alain Bouithy, Libération (http://www.libe.ma/Maalems-et-musiciens-du-monde-sur-scene-a-Essaouira_a37539.html)

Alain Bouithy, Libération
Libération est un quotidien d'informations marocain dont le siège est situé à Casablanca. Il est le quotidien en langue française de l'Union socialiste des forces populaires. Son homologue arabophone est Al Ittihad al Ichtiraki. http://www.libe.ma/pages/Nous-contacter_ap1147920.html

Articles similaires/liés