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Actualités à Ain Cheggag

Une ville universitaire en projet à Aïn Chegag

Mardi 09 juillet 2013

L’Université Sidi Mohammed ben Abdellah voit augmenter ses effectifs d’une année sur l’autre. Elle table sur les différents projets d’extension et de mise à niveau ainsi que sur le projet de la ville universitaire d’Aïn Chegag, toujours dans les cartons, pour renforcer sa capacité d’accueil.

Une ville universitaire en projet à Aïn Chegag

Considéré comme la principale destination des bacheliers de la région Fès-Boulemane, l'Université Sidi Mohammed ben Abdellah voit augmenter le nombre de ses effectifs d'une année sur l'autre. Le nombre d'étudiants qui arpente les différents établissements de l'Université dépasse les 75 000 lors de l'année universitaire 2012-2013, avec une forte concentration au niveau du pôle Dhar El Mehraz et l'on s'attend à ce qu'il frôle les 90 000 lors de la prochaine rentrée universitaire. «Nous avons prévu, dans le cadre du plan d'urgence, de passer de 27 000 à 50 000 places physiques, sachant qu'une place équivaut à l'accueil de 100 étudiants. Aujourd'hui, avec les projets terminés, j'estime que 75% des objectifs en termes de capacités d'accueil sont atteints», rassure Farissi Esserrhini, président de l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah. Il explique que la plupart des projets lancés par S.M. le Roi Mohammed VI en mai 2011 sont achevés. «La Faculté de médecine, la Faculté des sciences et techniques, l'École supérieure de technologie, la Faculté des lettres de Saiss et la Faculté de droit sont dotées de nouvelles structures d'accueil. Nous avons un retard au niveau de trois chantiers. Les deux chantiers de l'Institut national des sciences appliquées et de l'École nationale de commerce et de gestion seront terminés en décembre 2013, alors que, faute de terrain, nous avons décidé d'implanter provisoirement le Centre des sciences économiques et de gestion à l'endroit du préfabriqué de la Faculté de droit de Dhar El Mehraz, en attendant qu'il soit prêt fin 2014», ajoute-t-il. L'université est appelée à absorber annuellement plus de 20 000 porteurs de baccalauréat. Aussi, la problématique de la qualité de l'enseignement s'impose-t-elle avec acuité. Et depuis plusieurs années, l'enseignement dispensé au sein de l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, comme dans d'autres universités du pays, est pointé du doigt. «On ne peut demander à un étudiant de bien assimiler ses cours dans des amphis pleins à craquer», souligne le président de l'Université. A fin de résoudre le problème de la forte concentration des structures universitaires, qui est enregistrée aussi bien à Dhar El Mehraz qu'au niveau du Saiss, à cause notamment de la construction de deux cités universitaires et de l'urbanisation rapide aux alentours, et pour pouvoir passer de 50 000 à 83 000 places physiques et accueillir 125 000 étudiants à l'horizon 2016, il faut investir, selon Farissi Esserrhini, près de 680 millions de DH. «Nous tablons surtout sur le projet de la ville universitaire de Aïn Chegag sur 100 ha pour absorber un nombre important d'étudiants, améliorer la qualité de l'enseignement et permettre à l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de prendre sa part dans la formation des élites nationales et mondiales, puisqu'il est prévu d'ouvrir la ville universitaire à des représentations de prestigieuses universités américaines, asiatiques et européennes. Nous espérons que ce projet verra le jour pour favoriser l'insertion de notre université marocaine dans le monde en renforçant son attractivité», explique-t-il. Cette ville universitaire à Aïn Chegag, située à près de 10 km de la ville de Fès, est déclinée en un véritable hub technologique avec toutes les infrastructures d'accueil de l'USMBA et ses différentes composantes et cités universitaires, notamment une «cité médina» inspirée de la médina de Fès, avec des antennes d'universités internationales, une École des beaux-arts, une École d'architecture, des clusters des entreprises nationales et étrangères, des salles de conférences, des laboratoires, un hôtel, des espaces sports de loisirs, des espaces commerce et sécurité, un espace restauration, un espace musée, une bibliothèque universitaire, etc. Le financement sera privé et public. «Nous attendons que le ministère de tutelle débloque les fonds pour l'acquisition du terrain, estimé à 30 millions de DH, au prix de 30 DH le mètre carré. Pour l'équipement, nous comptons sur les propres moyens de l'Université ainsi que sur nos partenaires étrangers, notamment nos partenaires américains de l'Université du Massuchusetts, nos partenaires du Moyen-Orient et d'autres bailleurs de fonds internationaux», indique le président de l'Université en insistant sur le fait que pour réaliser ce projet, qui devrait démarrer en 2016, il faut commencer à travailler dès aujourd'hui.




Volet sécuritaire du projet de la ville universitaire



Le projet de la ville universitaire de Aïn Chegag est appelé à assurer un volet important qui est la sécurité. Aujourd’hui, les deux pôles universitaires Dhar El Mehraz et Saiss se retrouvent encerclés d’habitations et, au moindre problème ou manifestation, les quartiers et les axes vitaux de la ville se retrouvent investis par des étudiants en colère. Et c’est pareil pour la Faculté pluridisciplinaire de Taza qui souffre aussi de graves problèmes de guéguerres et de tensions entre les différents mouvements et courants estudiantins, voire des violences qui émaillent depuis de longues années la vie estudiantine de Fès et qui freinent l’élan de l’Université. «Il suffit d’une petite barricade sur la route d’Imouzzer ou sur la route de Aïn Chkef pour que les voies de circulation menant à l’aéroport Fès-Saiss, à l’autoroute de Rabat, à Ifrane et à Imouzzer soient coupées», indique le président de l’Université.

Source :

Rachida Bami, Le Matin (http://www.lematin.ma/journal/Universite-Sidi-Mohammed-Ben-Abdellah_Une-ville-universitaire-en-projet-a-Ain-Chegag/184905.html)

Rachida Bami, Le Matin
Le Matin (anciennement nommé Le Matin du Sahara et du Maghreb) est un quotidien marocain publié en français, présentant des actualités nationales et internationales ainsi que des informations pratiques. C'est le journal officieux du palais royal marocain.

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