Faits & Chiffres


Géographie & Démographie 

  • Superficie : 710 000 km2
  • Population : 33,7 millions d'habitants (juillet 2007)
  • Croissance démographique : + 1,52%
  • Espérance de vie : 71,22 ans
  • Taux d'alphabétisation : 52% (UNICEF)

Économie

  • PIB : 75,1 milliards US$
  • PIB par habitant : 2416 US$
  • Part des principaux secteurs d'activités dans  le PIB : primaire : 11,8% ; secondaire : 25,3% ;  services : 69,9% (y compris Administration)
  • Taux de croissance : 5,8%
  • Taux de chômage : 9,8%
  • Taux d'inflation : 2,1%
  • Principaux clients : France (27,9%), Espagne (20,8%), Royaume-Uni (6,1%) Italie (5,4%),
  • Principaux fournisseurs : France (15,8%),  Espagne (10,04%), Italie (6,4%), Etats - Unis (6,1%)
  • Exportations : 32 milliards US$
  • Importations : 40 milliards US$
  • Transferts des MRE : 6 Mds US$ (2007) ; 5,8 Mds US$ en (2008)
  • Recettes voyages : -3,5% en 2008 par rapport à 2007
  • Balance des paiements : 15,7 Mds US$ en 2007 ; 19,2 Mds US$ en 2008 (*) Statistiques 2007 et estimations 2008 (**)

Population

  • La population marocaine est en grande partie concentrée dans les régions côtières  et les plaines du nord. Elle est caractérisée par sa jeunesse qui représente les deux tiers ayant moins de 30 ans. La croissance démographique est maîtrisée mais reste élevée.
  • L'exode rural, qui a d'abord concerné les grandes métropoles (Casablanca, Rabat -Salé, Agadir, Marrakech.), se fait maintenant  également au bénéfice des villes de moyenne importance (Fès, Meknès, Tanger, Kénitra.).

ÉmigrationEnviron trois millions de Marocains vivent  à l'étranger - ils ont émigré juste après la Seconde Guerre mondiale -, dont 80% sont répartis sur le continent européen : France, Espagne, Italie, Belgique, Pays Bas et Allemagne.

Couverture socialeParallèlement à un ambitieux programme social, le gouvernement s'est mobilisé en  faveur de l'emploi et de la formation, mettant en place de manière progressive, un système  de couverture médicale obligatoire de base pour l'ensemble de la population.

Croissance

  • Depuis le début du nouveau règne, le Maroc enregistre une reprise de la croissance, mais celle-ci demeure fragile face au défi démographique. Pour 2008 elle fut de l'ordre de 5,8% après une année 2007 marquée par un taux de 2,7%,dû à un déficit pluviométrique important.
  • L'activité non agricole affiche, quant à elle,un taux de croissance proche de 4,5%. Celuici est notamment soutenu par la bonne santé du BTP et des secteurs industriel et tertiaire (télécommunications et tourisme).

ChômageSelon le Haut-commissariat au plan, le taux de chômage au Maroc aurait marqué une augmentation de 4,2% au 2ème trimestre 2010, atteignant 8,2% contre 8% l'année écoulée à la même période.Même si le chômage touche 12,7% de la population des villes et 3,3% du milieu rural, 140.000 emplois ont vu le jour au 2ème trimestre 2010 selon le HCP.A cette date, 11.628.000 personnes âgées de 15 ans et plus sont considérées actives au Maroc, soit une augmentation de 1,6% comparée à la même période de l'année dernière, alors que la moyenne d'activité est passée de 50,6% au 2ème trimestre 2009, à 50,5% à la même date en 2010.Le taux de chômage qui est passé sous la barre de 10% en 2006 s'est maintenu en 2007 à 9,8%, le problème crucial restant le chômage des jeunes urbains (21,6%).

InflationL'inflation a été maîtrisée, passant d'environ 10% au début des années 1990 à 1% en 2005 mais elle s'est accélérée en 2006 (3,3%) sous l'effet combiné d'une réévaluation de la TVA  sur certains produits; l'indexation partielle  des prix des carburants; l'augmentation  de certains services et la hausse de la  consommation tirée par l'augmentation des crédits.

DirhamDepuis longtemps le Maroc conduit une  politique du dirham fort afin de maîtriser l'inflation. La monnaie nationale est indexée sur un panier de devises où l'euro prédomine  à 80%. Depuis la dévaluation de 2001, le dirham s'est déprécié de 10,6% face à l'euro et s'est apprécié de 32,5% face au dollar. Cette  tendance semble s'être poursuivie en 2008.

Balance des paiementsLe solde courant est resté excédentaire en  2007 grâce à la hausse continue des transferts  des Marocains résidant à l'étranger (environ 6 Mds US$) et des recettes touristiques  (environ 6,1 Mds US$). Léger recul en 2008.

NotationIl est à signaler, enfin, que grâce à la consolidation des équilibres macroéconomiques, la notation du Maroc par les agences financières internationales a progressé. Depuis 2006, le Royaume occupe le même  rang que la Tunisie et l'Algérie (catégorie 3),  ce qui l'aide dans l'attrait des investissements directs étrangers (IDE).

DéficitLe déficit budgétaire est en baisse (3,1%) et la dette publique marocaine rapportée u PIB confirme sa tendance baissière en 2007 (63,5% à la fin du premier semestre 2007 contre 66,3% en 2006).

Politique extérieureLa politique étrangère se déploie sur trois fronts : la marocanité du Sahara et l'ancrage du Royaume à l'Union européenne, auxquels s'ajoute une attention particulière pour des relations avec les grandes puissances et certains pays frères du Golfe.

Sahara marocainLe 11 avril 2007, le Maroc a présenté au Secrétaire Général des Nations unies une  proposition de plan d'autonomie pour le  Sahara marocain destinée à servir de base de négociations avec le Front Polisario. Dans sa résolution 1754 du 30 avril 2007, le Conseil de Sécurité s'est félicité des efforts  «sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement» et a demandé l'ouverture de négociations de «bonne foi sans préconditions».  Quatre sessions de négociations se sont tenues depuis, en présence de l'Algérie et  de la Mauritanie. En avril 2009, le Conseil de Sécurité a renouvelé le mandat de la MINURSO pour une nouvelle période de 12 mois.